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Blog personnel d'analyse et de point de vue. Sur Twitter : @MGaouad

La critique de nos « critiques »

Publié le 13 Décembre 2013 par Moktar Gaouad

La critique de nos « critiques »

Et si l’on instaurait un droit de regard sur les assertions et les analyses de nos commentateurs les plus en vue et les plus zélés ! Barbier, Aphatie, Lenglet, Saint-Cricq, « De droite », « De gauche » ou Darmon, pour n’en citer que quelques-uns, sont si sûrs de ce qu’ils avancent qu’ils ne prennent plus aucun recul avec les événements qu’ils commentent. Dorénavant, il nous revient de le faire à leur place ! En tout cas, une fois par semaine et sur ce blog, j’y prendrai part en délivrant – tel le célèbre « Pan sur le bec » du Canard Enchaîné – le correctif du plus gros mensonge ou de la plus mauvaise analyse de la semaine de qui commettra… le plus gros mensonge ou la plus mauvaise analyse de la semaine. Le but : remettre en question le diktat de cette partie de la presse dont les deux mamelles sont le pessimisme et le subjectivisme. Ce pays a besoin de l'optimisme et de l'objectivisme. Il ne doit pas rester "heureux dans le malheur".

Le déclencheur de cette initiative a été le « tout et son contraire » dans lequel s’est retrouvée cette semaine la grande masse de nos médias devant la situation en Centrafrique. Rappel des faits : lundi soir, deux de nos soldats sont tués en accomplissant vaillamment leur métier à Bangui ; mardi, l’ensemble de la Centrafrique n’était que « bourbier » et l’opération « Sangaris » un « enlisement ». Mais vingt-quatre heures après, suite à un tour de magie que l’on ne s’explique pas, « l’accalmie » et « le répit », « la cohabitation entre chrétiens et musulmans » revenaient ou devenait possible en Centrafrique. Mais quel pays au monde peut en un clin d’œil passer du chaos à la stabilité, si ce n’est dans la bouche de journalistes qui ne prennent plus le temps de la réflexion ?

Ceci était juste l’exemple qui en dit un peu de la situation du commentaire journalistique de nos jours. Il décrit la schizophrénie de ces commentateurs alors que les faits, eux, sont bien clairs et têtus. Cette semaine, je me suffis de cette réflexion générale et la semaine prochaine, j’entame cette nouvelle rubrique : « La critique de nos critiques ».

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